Musculation et bigorexie : comment détecter ce trouble du comportement

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Musculation et bigorexie : comment détecter ce trouble du comportement

Musculation et bigorexie : comment détecter ce trouble du comportement

La musculation est une activité sportive bénéfique pour la santé. Toutefois, il existe un phénomène peu connu qui touche certaines personnes pratiquant cette discipline : la bigorexie. Dans cet article, nous vous apportons des informations sur cette addiction au sport et vous donnons des pistes pour reconnaître ses signes avant-coureurs.

Comprendre la bigorexie

La bigorexie, également appelée dépendance à l’exercice physique, est un trouble du comportement qui se caractérise par une pratique excessive et obsessionnelle de la musculation ou d’autres sports. La personne atteinte de bigorexie est persuadée qu’elle doit sans cesse améliorer son apparence physique, en augmentant sa masse musculaire notamment. Cette idée fixe peut avoir des conséquences néfastes sur la vie sociale, professionnelle et familiale.

Causes et facteurs de risque

Plusieurs facteurs peuvent contribuer au développement de la bigorexie, comme des antécédents familiaux ou personnels de troubles psychologiques. Un environnement favorable à la compétition, le désir de contrôle et la satisfaction retirée de l’apparence musclée sont autant d’éléments pouvant influer sur l’apparition de cette dépendance sportive.

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Les symptômes de la bigorexie

Pour repérer si une personne souffre de bigorexie, il existe plusieurs signes à observer :

  1. Un entraînement excessif : la personne passe de longues heures à la salle de sport, augmente considérablement le volume et l’intensité de ses séances, et pratique au-delà de ses capacités physiques.
  2. Une obsession pour l’apparence physique : elle se regarde constamment dans le miroir et compare son corps à celui des autres. Elle critique sans cesse son image et exprime une insatisfaction chronique.
  3. Des conséquences négatives sur la vie quotidienne : les relations amoureuses, familiales ou professionnelles peuvent être altérées par cette addiction, car la personne souffrant de bigorexie accorde toute son attention et son temps libre à sa pratique sportive.
  4. La peur de rater une séance d’entraînement : le bigorexique ressent une angoisse intense à l’idée de ne pas pratiquer sa séance de musculation, même ponctuellement
  5. L’usage de produits dopants : malgré les risques pour sa santé, la personne atteinte de bigorexie peut consommer des substances illicites pour augmenter ses performances et sa masse musculaire.

Les femmes et la bigorexie

Les femmes sont également concernées par la bigorexie, même si elles représentent une proportion moins importante que les hommes touchés par ce trouble. Les symptômes chez les femmes sont similaires, mais peuvent s’accompagner d’un désir extrême de minceur et de tonicité musculaire, en plus du développement de la masse musculaire.

Comment aborder le sujet avec une personne souffrant de bigorexie

Si vous pensez qu’un proche est atteint de bigorexie, il est important d’aborder le sujet avec tact et ouverture d’esprit. Voici quelques conseils pour entamer cette conversation :

  • Choisissez le bon moment : optez pour un endroit neutre et calme où vous pouvez discuter sans être interrompus. Préférez un moment où votre proche se sent détendu et réceptif à l’échange.
  • Exprimez vos inquiétudes : expliquez ce qui vous préoccupe et pourquoi vous pensez que son comportement est problématique. N’hésitez pas à donner des exemples concrets.
  • Soyez à l’écoute : laissez-lui exprimer ses sentiments et sa vision des choses. Montrez-vous attentif et empathique.
  • Proposez une aide : incitez-le à consulter un professionnel de santé ou psychologue spécialisé dans les troubles du comportement. Vous pourrez ainsi lui faire comprendre que l’aide est possible et nécessaire.

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Traitement et prise en charge de la bigorexie

La prise en charge de la bigorexie doit s’appuyer sur plusieurs axes :

  1. L’accompagnement psychologique : un thérapeute peut aider la personne à mieux comprendre ses motivations, son rapport à l’image corporelle et travailler sur des solutions pour sortir de cette dépendance.
  2. Le soutien familial et amical : les proches doivent être compréhensifs et soutenir la personne dans sa démarche vers un rétablissement. Ils sont une source d’encouragement indispensable.
  3. La réadaptation sportive : avec l’aide d’un coach spécialisé, il est possible de revoir ses méthodes d’entraînement et d’apprendre à s’écouter physiquement sans sacrifier le plaisir du sport.
  4. Le traitement médicamenteux : si nécessaire, un psychiatre peut prescrire des antidépresseurs ou des anxiolytiques pour soulager les symptômes associés à ce trouble du comportement.

 

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